28 avril 2013 à 09:20
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Devant la décision du tribunal admnistratif de Paris de rejeter leur requête, rendue publique ce vendredi 26 avril, les 14 clubs de la rive droite ont confirmé leur décision de mettre un terme à leur existence au 1er juillet 2013.
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Depuis 1980, une dérogation provisoire autorisait les clubs de football de la rive droite du Lignon - au nombre de 14 - à jouer pour le compte du district de la Loire et de la Ligue de la région Rhône-Alpes. Un provisoire qui aura duré une trentaine d'années, alors que les deux ligues n'avaient jamais trouvé d'accord. La confusion devait arriver à son terme avec la décision des grands électeurs de la Fédération française de football de voter en faveur du rattachement de ces clubs à leur département d'origine et à la ligue d'Auvergne, mais le collectif des 14 clubs de la rive droite ne l'entendait pas de cette oreille. Ce samedi 13 avril 2013, ils étaient plus de 1200 à manifester contre cette décision (lire), élus, joueurs et représentants de clubs, demandant ainsi à annuler ce déménagement. Un slogan : "La Haute-Loire, notre terrain de vie. La Loire, notre terrain de foot."
Le tribunal ne suspend pas l'intégration des 14 clubs...
Un recours au tribunal administratif de Paris avait été déposé - un référé suspensif, pour être exact. Celui-ci aurait permis de suspendre la mise en application du déménagement de ces 14 clubs de rive droite dans la rive gauche tant que ce même tribunal n'aurait pas donné véritablement tort ou raison à la requête déposée par le collectif. La décision a été rendue publique ce vendredi 26 avril : faute de la juger nécessaire et urgente, la requête a été rejetée. L’intégration des 14 clubs au département de la Haute-Loire sera effective au 1er juillet 2013.
… mais les 14 clubs auront disparu d'ici là
Sauf qu'il n'y aura plus de clubs à intégrer d'ici là. C'est ce que nous a confié Eric Pradier, représentant du collectif et vice-président du club de Saint-Just-Saint-Didier : "Nos démissions sont effectives au 1er juillet. Il n'y aura plus de clubs l'année prochaine. C'est ce qu'on a toujours dit, tout le monde était parfaitement prévenu, nous n'avons pris personne en traitre." Une conclusion extrême qu'il déplore - surtout pour les licenciés de ces 14 clubs - mais qui découle d'un manque de considération qu'il condamne :
Eric Pradier a rendez-vous avec son avocate dans l'après-midi ce vendredi pour étudier la décision du tribunal et a tenu à rappeler que dans le fond, le juge n'avait pas encore statué. "Il ne nous a pas encore donné tort ou raison, il a juste estimé que la mise en application ne méritait pas d'être suspendue." Quel espoir reste-t-il pour le collectif, quelle issue de secours ? "On peut espérer que le tribunal se réunisse avant juillet, mais c'est peu probable. Cette histoire peut partir en cassation."
A.L.
Le tribunal ne suspend pas l'intégration des 14 clubs...
Un recours au tribunal administratif de Paris avait été déposé - un référé suspensif, pour être exact. Celui-ci aurait permis de suspendre la mise en application du déménagement de ces 14 clubs de rive droite dans la rive gauche tant que ce même tribunal n'aurait pas donné véritablement tort ou raison à la requête déposée par le collectif. La décision a été rendue publique ce vendredi 26 avril : faute de la juger nécessaire et urgente, la requête a été rejetée. L’intégration des 14 clubs au département de la Haute-Loire sera effective au 1er juillet 2013.
… mais les 14 clubs auront disparu d'ici là
Sauf qu'il n'y aura plus de clubs à intégrer d'ici là. C'est ce que nous a confié Eric Pradier, représentant du collectif et vice-président du club de Saint-Just-Saint-Didier : "Nos démissions sont effectives au 1er juillet. Il n'y aura plus de clubs l'année prochaine. C'est ce qu'on a toujours dit, tout le monde était parfaitement prévenu, nous n'avons pris personne en traitre." Une conclusion extrême qu'il déplore - surtout pour les licenciés de ces 14 clubs - mais qui découle d'un manque de considération qu'il condamne :
Eric Pradier a rendez-vous avec son avocate dans l'après-midi ce vendredi pour étudier la décision du tribunal et a tenu à rappeler que dans le fond, le juge n'avait pas encore statué. "Il ne nous a pas encore donné tort ou raison, il a juste estimé que la mise en application ne méritait pas d'être suspendue." Quel espoir reste-t-il pour le collectif, quelle issue de secours ? "On peut espérer que le tribunal se réunisse avant juillet, mais c'est peu probable. Cette histoire peut partir en cassation."
A.L.
- Le communiqué du Conseil du District de la Haute-Loire
- Les 14 clubs qui vont disparaître
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